Les Lacs de plaine

Publié le par flyfisher

Les Lacs de plaine

Tout comme pour la rivière la première chose à faire afin de garantir le succès de notre pêche, est d'essayer d'analyser et de décrypter les caractéristiques physiques du lac ou du réservoir.

En l'absence d'écosondeur ou en pêche deu bord, les rares mais précieuses informations recueillis, vous mèneront en fin de compte au poisson par le biais de la découverte ses sources d'alimentation.

La compréhension générale du fonctionnement du biotope et par conséquent du poisson pourront nous dicter notre stratégie de base du moment (le pattern comme disent les jeunes).

Chaque lac se définis par des caractéristiques biochimiques, géographiques, environnementales qui lui sont propres.

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Au prime abord, rien ne ressemble plus à un lacs qu'un autre lac.

Si l'étendue d'eau est relativement importante, exploitée par une agence du tourisme, un club de voile ou toutes autres associations ou clubs de pêche, il sera utile dans la mesure du possible tout d'abord de se procurer un plan.
Sinon il est préférable de se construire (mentalement ou sur papier) sa propre carte topographique en ne manquant pas d'y mentionner non seulement les contours mais également la profondeur, les herbiers, les arrivées et départs d'eau, les résurgences probables ainsi que les sources.
Notez son orientation par rapport au soleil, quelle partie du lac reste dans l'ombre le plus longtemps, observez le vent (direction, changement au cours de la journée en fonction de l'ensoleillement ou de la saison), les arbres morts couchés dans l'eau, les roches et tout obstacle distinctif, la profondeur ainsi que la nature du substrat de fond.
Profiter de chaque surplomb pour mieux envisager le lac, utiliser des lunettes polarisantes, observez les insectes, leurs déplacements, les lieux d'éclosion, les activités et déplacements des poissons (tous les poissons pas seulement les carnassiers) que ce soit en surface, entre deux eaux ou au fond.

Les arrivées d'eau.

Les arrivées d'eau concentrent généralement bon nombre de poissons difficiles à découvrir et bien souvent méfiant. Le flux entrant des eaux fournit généralement oxygène et fraîcheur donc un confort relatif surtout par temps chaud. Elles charrient également une multitude de « bestioles » sources d'alimentation pour les poissons fourrages. Nous observons également souvent une grande concentration de poissons pendant la période du frai ou lorsque que le temps est relativement chaud ou bien si la nourriture se fait rare au sein du lac.
Dans ses conditions, le poisson fourrage n'hésite pas à se tenir au milieu de la veine de courant la plus puissante.

Dans ces arrivées d'eau peu profondes même si vous avez la chance de pouvoir observer une concentration importante de poisson disposés en file indienne, il faut être discret, car la faible profondeur conjuguée à la limpidité de l’eau font que le poisson reste extrêmement méfiant. Si vous pêcher les salmonidés il ne faut pas trop insister et se montrer patient car le harcèlement ostensible, ne fera que les repousser vers des secteurs plus profonds.

Les admissions d’eau se pêchent bien souvent comme une rivière.
Elles permettent une dérive quasi naturelle du leurre, bien que les problèmes viennent souvent du fait que la bande de courant est bordée par une eau dormante ce qui peu occasionné un effet de dragage si vous pêcher à la mouche (la soie reposant sur une eau dormante alors que la mouche dérive).

Souvent les petits poissons fourrage fréquentent ces mêmes lieux particulièrement pendant le frai. Dans ce cas, un streamer ou leurre dur bien choisi peuvent être très productif particulièrement pendant les dernières heures de la journée.

Essayez de porter votre dévolu sur les zones les plus proche de vous ou les plus isolées afin d’éviter d’effrayer les poissons fourrages , ce qui ne manquerait pas d'alerter les prédateurs à l'affût.

Les sorties d’eau.

Les sorties d’eau, peuvent agir sur le lac entier comme un aimant à poissons. Les courants d'eau résultants drainent lentement les insectes et autres nutriments de surface vers les dévidoirs. Malheureusement, à la différence des secteurs d'admission, qui sont généralement d’un accès plus délicat pour les promeneurs, les secteurs de sortie sont souvent d’avantage exposés aux promenades familiales.

 Là où les fréquentations humaines sont courantes, le poisson est généralement peu disposé à s’alimenter sauf sous le couvert de l'obscurité. Mais les sorties d’eau peux profondes, fournissent un bon nombre de postes protecteurs ainsi qu’une source d’alimentation conséquente au poisson fourrage. Pour ces raisons, les culs d’étang ne sont pas à négliger.

Le poisson sur ces postes sera méfiant, sélectif et souvent exaspérant au-delà du niveau normal de tolérance.

Dans ce cas, les moucheurs désireux d’exploiter, malgré la difficulté, de tels secteurs doivent jouer la synergie et favoriser la pêche en équipe. Lorque l’un pêche, l’autre en position d’observateur avec une vue claire du poisson, informe de la longueur de ligne appropriée, de la présentation et de la réponse du poisson.
En fin de compte, quand un poisson est trompé, les deux pêcheurs partagent la récompense, mais c'est l'observateur qui connaît la plus grande excitation. N'oubliez jamais que beaucoup d’enseignements et de compréhensions passent par de telles observations complices.

Les chenaux.

( suivre, la suite bientôt)

Publié dans Ecologie_Lacs, Biotopes

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